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Pour répondre à la sollicitation du Président de la Métropole, le Conseil de développement durable, instance participative constituée de 110 membres bénévoles, s’est réuni pour travailler sur les conditions d’acceptabilité de la mise en place du Plan Climat Air Énergie Territorial (PCAET).

Le regard du Conseil du Développement Durable du Grand Nancy :

"Nous nous sommes demandé quoi faire et surtout comment inciter les acteurs du territoire à agir face à l’urgence climatique et l’inertie que nous constatons tous au quotidien.Pour comprendre ces freins aux transitions, ces biais cognitifs et nous aider à formuler des propositions pour embarquer les gens, pour entamer ces mutations sur nos modes de vie et leur donner les moyens et la capacité d’agir, nous nous sommes entourés d’un philosophe, d’un docteur en psychologie sociale, d’un consultant en transition écologique. Tous sont unanimes, sans coopération, sans construction collective avec les élus, l’administration, les habitants, les acteurs du territoire, d’un nouvel imaginaire plus durable et désirable, les résistances persisteront. L’injonction à faire est contreproductive et entraine même de la défiance et du mal être.

« Simplifier pour s’engager »

En effet, nous devons faire exister la demande de sobriété comme une valeur partagée de meilleure qualité de ville et de vie, changer nos représentations sociales … et décider ensemble où mettre le curseur. Le citoyen déterminant ses actions en fonction de son environnement et étant prescripteur des politiques publiques nous devons lui fournir les raisons et la capacité de s’engager dans ce changement, le rendre facile. Donner les clés, simplifier pour s’engager. Une politique ambitieuse doit se doter de nouvelles compétences de nouveaux métiers pour montrer l’exemple, accompagner et faciliter le passage à l’acte, expérimenter. Le choix des politiques publiques doit être fait en toute transparence dans un processus continu et en tenant compte des objectifs de développement durable et des impacts sur l’environnement, en mettant en place un budget vert, et une évaluation continue avec un droit de suite dû à tous les acteurs impliqués. La ville doit se penser comme un écosystème imbriqué pour pouvoir mesurer les effets attendus des actions engagées et concilier développement urbain et humain.

Il est ainsi indispensable de rendre visibles les transitions dans la ville et proposer des expériences immersives pour que les gens se sentent capables de changer, des démonstrateurs dans la ville tant en terme d’urbanisme, que de mobilités en donnant davantage de convivialité à l’espace public, en redonnant la place aux enfants et aux familles, en favorisant la ville du ¼ d’heure, l’économie et l’alimentation locale … nous vous invitons à lire notre contribution"

Retrouvez la contribution complète ci-dessous.