Consultation citoyenne pour la dénomination d'un espace public du nom d'une Résistante.
Votez du 18 juin 2025 au 30 juin 2025 inclus
Changements sur "Jacqueline FLEURY (née en 1923)."
Corps du texte
-
-["
Notice biographique :
Jacqueline Fleury-Marié, née le 12 décembre 1923, est une Résistante française, membre du mouvement Défense de la France et agent de liaison du réseau de renseignements Mithridate.
Arrêtée, elle est déportée à Ravensbrück le 15 août 1944. Envoyée le 4 septembre dans un kommando proche de Buchenwald, Jacqueline Marié refuse d'y travailler et est transférée vers un autre kommando, puis vers un troisième, dans la baraque des « fortes têtes ». Le 13 avril 1945, elle est lancée dans les terribles « marches de la mort » en direction de la Tchécoslovaquie. Elle s'en échappe le 29 avril en compagnie de quelques compagnes. Elles assistent le 9 mai à l'arrivée de l’Armée Rouge. Ensuite transférée en zone américaine, elle y reçoit les premiers soins. Elle est finalement rapatriée et arrive à l’hôtel Lutétia à Paris le 30 mai 1945
Après la guerre, elle milite dans des associations, témoigne, et devient en 2002 présidente de l’Association nationale des anciennes déportées et internées de la Résistance (ADIR). Elle est également l’une des fondatrices du concours national de la Résistance et de la Déportation organisé chaque année dans les établissements scolaires du second degré.
Source : Wikipédia.
Des ouvrages à lire :
-
+["
Notice biographique :
Jacqueline Fleury est née le 12 décembre 1923. Refusant l’armistice du 22 juin 1940, elle entre très vite dans la Résistance, à Versailles, ainsi que ses parents et son frère Pierre (Pierre Marié). Membre du mouvement Défense de la France, elle contribue à la distribution du journal clandestin de l’organisation dans la région de Versailles et aux usines Renault. Elle officie aussi comme agent de liaison de son frère pour le réseau de renseignement Mithridate fondé par Pierre-Jean Herbinger.
Arrêtée le 29 juin 1944, elle est d’abord internée à la prison de Fresnes puis déportée à Ravensbrück — convoi du 15 août 1944 —, où elle retrouve sa mère (Marceline Parmentier, épouse Marié) ; en septembre, elles sont toutes les deux envoyées de Ravensbrück dans plusieurs kommandos extérieurs pour femmes du camp de Buchenwald, pour lesquels elle refuse de travailler. Elle est transférée vers un autre kommando, puis vers un troisième, dans la baraque des « fortes têtes ». Le 13 avril 1945, elle est lancée dans les terribles « marches de la mort » en direction de la Tchécoslovaquie. Elle s'en échappe le 29 avril en compagnie de quelques compagnes. Elles assistent le 9 mai à l'arrivée de l’Armée Rouge. Ensuite transférée en zone américaine, elle y reçoit les premiers soins. Elles seront finalement rapatriées en France le 30 mai 1945, à Paris, à l'hôtel Lutétia.
Membre de l’Association nationale des Anciennes Déportées et Internées de la Résistance (ADIR) depuis son origine, Jacqueline Fleury-Marié en a aussi été la présidente de 2002 à la dissolution de l’association en 2006. Initiatrice du concours scolaire de la Résistance et de la Déportation, inlassable militante du souvenir et de la mémoire, elle a régulièrement témoigné de son parcours (ainsi que, plus généralement, du destin des femmes en déportation), en particulier dans les collèges et les lycées.
Source : Portail national des archives
Des ouvrages à lire :