Assises de la mobilité
Une démarche de concertation jusqu'à l'automne 2021
Et le remplacement du TVR, dans tout cela ?
Le terme « assises de la mobilité » présuppose une large concertation avec les grand nancéens sur la problématique des transports à Nancy, comme ce fut le cas lors de l’enquête sur le tram menée par la précédente majorité.
Avec une communication étriquée et donc peu de propositions de la part des quelques curieux qui sont tombés par hasard sur le site ad-hoc, on est loin du compte. Les propositions en question relèvent par ailleurs souvent plus du détail que de la problématique de fond du transport en commun qui est le grand problème de l’agglo. A quoi bon créer des pistes cyclables, si on n’est pas capable de transporter convenablement les milliers d’usagers potentiels qui doivent se rendre à leur travail ou circuler dans la métropole. Si on s’en tient à cette méthode pour statuer sur l’avenir du transport à Nancy, il y a de quoi se faire du souci.
En clair, la « consultation » actuelle nous paraît plus relever de l’écran de fumée pour masquer le vrai problème qui est le remplacement de l’actuel TVR Bombardier. On nous dit qu’il ne devrait plus être en service à partir de 2023, mais pas de façon claire par quoi il sera remplacé. Bus ? BHNS ? Avec le battage fait autour du vélo, on se demande si c’est à ce moyen de transport que l’on pense en priorité pour la desserte de l’agglo? Ce moyen de transport a certes retrouvé un certain intérêt ces dernières années, mais est-il en mesure d’assurer le déplacement des plus de 70 ans, de ceux qui ont des problèmes de mobilité, ou tout simplement des travailleurs, et des voyageurs qui, arrivant en gare de Nancy, veulent se rendre au Technopole, au CHU ou à la Porte Verte ?
Non, bien évidemment et en conséquence, il est urgent de se préoccuper d’un successeur sérieux de l’actuel TVR. Ceci ne peut être mis en œuvre qu’après une consultation équivalente à celle qui avait été mise en place en 2017, et non avec cet ersatz de concertation que sont les « assises » actuelles.
Les usagers, les riverains concernés doivent être consultés dans le cadre d’un vrai dialogue, avec des réunion thématiques et des réunions dans les quartiers concernés par le passage du futur moyen de transport, réunions dont la publicité doit être assurée dans les meilleures conditions.
Faute de ce vrai dialogue, il est évident que des blocages vont se produire, particulièrement dans les zones sensibles comme la montée à Brabois. Il est donc urgent de lancer cette consultation avant tout vote en catimini sur on ne sait quel projet..
Avec une communication étriquée et donc peu de propositions de la part des quelques curieux qui sont tombés par hasard sur le site ad-hoc, on est loin du compte. Les propositions en question relèvent par ailleurs souvent plus du détail que de la problématique de fond du transport en commun qui est le grand problème de l’agglo. A quoi bon créer des pistes cyclables, si on n’est pas capable de transporter convenablement les milliers d’usagers potentiels qui doivent se rendre à leur travail ou circuler dans la métropole. Si on s’en tient à cette méthode pour statuer sur l’avenir du transport à Nancy, il y a de quoi se faire du souci.
En clair, la « consultation » actuelle nous paraît plus relever de l’écran de fumée pour masquer le vrai problème qui est le remplacement de l’actuel TVR Bombardier. On nous dit qu’il ne devrait plus être en service à partir de 2023, mais pas de façon claire par quoi il sera remplacé. Bus ? BHNS ? Avec le battage fait autour du vélo, on se demande si c’est à ce moyen de transport que l’on pense en priorité pour la desserte de l’agglo? Ce moyen de transport a certes retrouvé un certain intérêt ces dernières années, mais est-il en mesure d’assurer le déplacement des plus de 70 ans, de ceux qui ont des problèmes de mobilité, ou tout simplement des travailleurs, et des voyageurs qui, arrivant en gare de Nancy, veulent se rendre au Technopole, au CHU ou à la Porte Verte ?
Non, bien évidemment et en conséquence, il est urgent de se préoccuper d’un successeur sérieux de l’actuel TVR. Ceci ne peut être mis en œuvre qu’après une consultation équivalente à celle qui avait été mise en place en 2017, et non avec cet ersatz de concertation que sont les « assises » actuelles.
Les usagers, les riverains concernés doivent être consultés dans le cadre d’un vrai dialogue, avec des réunion thématiques et des réunions dans les quartiers concernés par le passage du futur moyen de transport, réunions dont la publicité doit être assurée dans les meilleures conditions.
Faute de ce vrai dialogue, il est évident que des blocages vont se produire, particulièrement dans les zones sensibles comme la montée à Brabois. Il est donc urgent de lancer cette consultation avant tout vote en catimini sur on ne sait quel projet..
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1 commentaire
Je vous rejoins complètement là-dessus : la disparition du TVR va laisser un trou dans les déplacements et il faut réfléchir à la suite. Le problème est par ailleurs abordé ici : Un tram-train pour Nancy - en respectant la loi LAURE
Sauf que la seule chose qui a été définie dans cette concertation, c'est l'abandon du tram sur rail, qui était la seule solution qui vaille. Faire passer un BHNS sur le trajet va être difficile, il faudrait au moins qu'il s'agisse d'un trolley mais sans guidage, cela pourrait coincer. De ce fait, les cyclistes, qui peuvent proposer des solutions simples qui permettent de diminuer la pression sur les transports en commun peuvent être entendus ici (les propositions sont celles des citoyens, vous pouvez proposer la vôtre). À l'inverse, le problème de réaliser ce qui représente un trafic de tram sans tram ne pouvant pas être résolu, il n'y a logiquement aucune proposition dans ce sens !
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