Concertation préalable au projet de nouveau captage d'eau dans la Meurthe
Espace dédié au projet de sécurisation de l’alimentation en eau potable de la Métropole du Grand Nancy
Insuffisance et facilité
J'ai pris connaissance du projet lors de la présentation qui a eu lieu à Rosières aux salines. J'ai été surpris à plusieurs titres devant la simplicité de la demande du Grand Nancy. Alors même que les Nancéens consomment moins d'eau la demande augmente, soit mais je n'ai toujours pas d'explications. Par ailleurs je n'ai rien trouvé concernant les efforts du Grand Nancy devant le recyclage d'eau et la mise en place d'économies à grande échelle, séparation des circuite d'eau potable des usages non essentiels... Rien non plus concernant les prévisions à venir du niveau de la meurthe entre lunéville et nancy. Le réchauffement cjimatique sur la trajectoire actuelle va considérablement bouleverser les précipitations et ce dans les décennies à venir. on ne peut pas considerer prélever un certain volume sans se préoccuper de l'avenir du fleuve! Rosières est tres touché par les bassins de la Solvay, notre envirronnement est largement sacrifié et notre rivère est fortement concentrée en sels et autres composés chimiques. La baisse du niveau d'eau par le prélévement du Grand Nancy va mécaniquement augmenter la concentration en sels, rien n'apparait sur ces conséquences, pas d'étude d'impacts sur ce sujet! enfin une canalisation de près de 5 km dans les espaces naturels de notre village va perturber largement le sol et les écosystèmes. Des mesures importantes de compensation doivent être entrepris par la plantation de haies et d'arbres partout où c'est possible pour faciliter des corridors écologiques. Pour terminer, le Grand Nancy doit s'engager à maintenir (par des chiffres) le débit de la meurthe selon les saisons à des niveaux suffisant pour alimenter le bras de la meurthe qui traverse Rosières et ce même en période d'étiage. Sans ces mesures, le projet n'est que négatif et les impacts sur l'environnement sont négatifs!
Cette proposition est en cours d'évaluation
Bonjour et merci pour vos contributions
L'évaluation des débits prélevés en situation future prend en compte les besoins (domestiques, industriels, services publics (hôpitaux, universités...), secteur tertiaire ...) induits par une évolution modérée de la population sur le territoire de la MGN, et également les besoins des collectivités secourues par le Grand Nancy. Pour le débit maximum de dimensionnement de la prise d'eau, il s'agit de considérer une situation très exceptionnelle cumulant l’indisponibilité de la ressource de la Moselle et un besoin de pointe. Cette capacité de prélèvement ne sera donc utilisée que très rarement.
Concernant les économies d'eau, le Grand Nancy mène une politique active de diminution des prélèvements d’eau pour alimenter son territoire par la réduction des fuites sur son réseau et ses ouvrages (sectorisation du réseau et surveillance en continu des volumes transités, recherches de fuites, intervention immédiate en cas de casse de conduite), ce qui conduit à un rendement de réseau à une excellente valeur de 85 % depuis une dizaine d'années. Le Grand Nancy participe également à la maîtrise de la consommation des abonnés grâce à différentes interventions techniques, actions de communication et aides financières :
- conseils prodigués dans le document "l'eau dans le Grand Nancy" sur les moyens de réduire la consommation,
- sensibilisation réalisée lors des visites de la station d’épuration de Maxéville et par les ambassadeurs du tri du Grand Nancy dans les écoles de l'agglomération sur la réduction de consommation d'eau et d'énergie,
- individualisation progressive des contrats de fourniture d'eau qui concourt à une prise de conscience de la consommation d'eau et donc à une réduction de cette consommation,
- courrier adressé systématiquement aux abonnés dont la consommation dépasse sensiblement celle de l'année précédente,
- déploiement d’un système de radio relevé des compteurs d’eau potable pour l’ensemble des abonnés qui leur permettra de suivre régulièrement leur consommation via le Portail de l’eau et d’être avertis rapidement en cas de fuite ou d’évolution anormale de leur consommation,
- aides à l’achat de récupérateurs d’eau de pluie…
Concernant les niveaux prévisibles de la Meurthe, en conditions normales, la diversification de la ressource en eau participe, d'une part, à la sécurisation de l'alimentation en eau de la Métropole, et, d'autre part, à une meilleure gestion et préservation des ressources en eau sur l'ensemble des bassins versants amont de la Meurthe et de la Moselle. En conditions normales, la Métropole utilisera simultanément les deux ressources de la Meurthe et de la Moselle. Le débit prélevé sur la Meurthe représentera alors moins de 1% du débit moyen et moins de 5% en période de faible débit. La répartition pourra s'adapter en fonction du niveau des deux cours d'eau. L'impact restera donc limité et a contrario il sera réduit sur la Moselle qui sert à l’alimentation en eau de votre territoire et sera moins sollicitée. Ces impacts sont étudiés en détails par des spécialistes en hydraulique et en écologie des milieux aquatiques mandatés par la Métropole afin de les réduire au maximum, études incluses dans le dossier d'autorisation environnementale qui sera soumis lors de l’enquête publique. Les prélèvements de la Métropole pour l'alimentation en eau potable sont des usages parmi d'autres des ressources (industries, canal, alimentation de la Vieille Meurthe…) qui s'inscriront dans un protocole global de gestion avec une priorisation des usages et des restrictions éventuelles pour certains d'entre eux.
Concernant l'impact de la canalisation sur les espaces naturels, l'objectif de l'étude d'impact environnementale réalisée en amont du projet, dont le diagnostic écologique est la première composante, est, notamment, d’apprécier les effets prévisibles (directs et indirects, temporaires et permanents) du projet sur la faune, la flore, les habitats naturels et le fonctionnement écologique de l’aire d’étude. La démarche adoptée, et exposée en réunion publique (démarche ERC), consiste à définir, suite au diagnostic écologique, les mesures d’insertion écologique du projet dans son environnement : mesures d’évitement des effets dommageables prévisibles, de réduction des effets négatifs qui n’ont pu être évités, de compensation des effets résiduels notables. Le but de cette démarche est de conduire à un impact résiduel très faible sur le milieu naturel. Ces mesures présentées en réunion publique seront détaillées dans le dossier d'autorisation environnementale, instruit par les services de l'Etat, et soumis à enquête publique.
La Direction de l'Eau et de l'Assainissement
Métropole du Grand Nancy
Liste des soutiens
Signaler un contenu inapproprié
Ce contenu est-il inapproprié ?
0 commentaire
Ajoutez votre commentaire
Pour ajouter votre commentaire identifiez-vous avec votre compte ou créez un compte.
Chargement des commentaires ...