Malzéville - Budget participatif 2025
Espace dédié au Budget participatif de Malzéville
Tiers-lieu "Le Bon Endroit"
Notre société moderne produit une quantité gigantesque d’objets et de matériaux, souvent sous-utilisés et peu robustes, qui nécessitent beaucoup de matière et d’énergie et génèrent des pollutions. L’économie écologique invite à travailler sur la circularisation, à multiplier les boucles pour sortir de la logique extractiviste et linéaire qui a dominé depuis des décennies.
La proposition formulée ici est la mise en place d’une première matériauthèque à Malzéville. Un lieu collectif où l’on puisse chercher et déposer de la quincaillerie, du bois, des outils ; un lieu partagé où l’on puisse interroger, travailler et transformer de la matière pour répondre à des besoins individuels et collectifs.
Un lieu pour le Re- Re- Re- : réparer, réemployer, se réinventer.
Parmi les 7 piliers décrits par l’ADEME pour définir l’économie circulaire, Le Bon Endroit se situerait sur la partie « demande et comportement des consommateurs » et viserait à favoriser la consommation responsable (mutualisation, intensifisation des usages, empowerment…) et à allonger la durée d’usage (réutilisation, réemploi, upcycling).
Ce tiers-lieu dédié à la matière serait Le Bon Endroit pour trouver un objet ou un matériau à mettre au bon endroit dans son lieu ou dans sa vie.
Objectifs du projet : 1/ Fédérer divers acteurs et actrices qui travaillent avec de la matière et créer de la synergie ; 2/ Faire exister un commun, une ressourcerie bien identifiée où les citoyen.ne.s viendraient chercher ce dont ils ou elles ont besoin ou faire leur réalisation en bois, en métal, en verre, en tissu… ; 3/ Créer du lien social, de la solidarité sur la transformation de la matière, qu’il s’agisse de faire des travaux dans sa maison, de réparer des machines ou appareils, de remettre son vélo en état, de fabriquer des cadeaux faits-main… ; 4/ Limiter l’extraction et la consommation de ressources ; 5/ Développer une culture de la sobriété heuRe-se
Localisation : dans une friche, avec du potentiel de stockage, d’atelier, de salle de réunion et de lieu de convivialité
Budget estimé : de quelques milliers d’euros pour une matériauthèque à plusieurs centaines de milliers d’euros selon la dynamique et les ambitions des différents partenaires
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