Assises de la mobilité
Une démarche de concertation jusqu'à l'automne 2021
Il n’y a pas de mobilité sans voitures
Réduire la voie de circulation pour voitures, comme cela a été fait rue de Verdun, rue de Boudonville, avenue de la Libération, ne fait qu’augmenter le nombre de bouchons à l’heure de pointe. Par conséquent, plus de pollution à cause de moteurs tournant à l’arrêt et surtout plus de temps pour les trajets travail. Si c’est pour faciliter les déplacements de 2-3 cyclistes par heure, cela ne sert à rien.
Fuite de magasins et entreprises encore présents au centre-ville, est-ce le fameux projet de Mobilité?
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58 commentaires
Conversation avec monchablon
si les bouchons sont trop longs ça va pousser certains à changer de trajet , voire de moyen de transport .....c'est le but !
quant aux fuites de magasins en centre ville il faudrait plutôt regarder du côte des loyers excessifs pratiqués par la plupart des propriétaires...sans compter sur l'abus du système des baux commerciaux
Le report de mode de circulation ne peut se faire qu'à condition d'offrir une alternative sérieuse et fiable. Combien de rendez-vous ai- je failli manquer malgré une marge de prévoyance d'un quart d'heure en laissant ma voiture à Brabois parce que le tram est tombé en panne, bloqué par un autre, une grève, un accident? Faire comme Hidalgo à Paris en punissant les mères de famille qui vont chercher leurs enfants en sortant du travail pour ensuite aller faire leurs courses ne fait que déplacer les embouteillages, les augmenter et aggraver la pollution. Le sujet est sérieux mais il implique une large adhésion qui ne peut se faire par la répression, l'obligation, l'interdiction. Offrir une vraie alternative d'abord et rapidement les gens l'adopteront.
Un avion c'est moins polluant qu'une voiture.
https://www.cnews.fr/france/2019-07-31/anne-hidalgo-emprunte-un-jet-prive-pour-aller-voir-le-tour-de-france-865787
le père de famille qui va chercher ses enfants, faire les courses, le ménage et la cuisine vous salue bien bas. De tels propos sexiste révèle bien des choses sur votre fonctionnement de l'ère d'avant.
Et bien quelle réaction primaire! Bravo de l'avoir fait, tout comme moi, mais cette discussion n'est pas faite pour vous mettre en valeur mais parler de mobilité. Et ne vous en déplaise à l'heure d'aujourd'hui et non d'avant ce sont très majoritairement les femmes qui emmènent les enfants à l'école ou chez le médecin, qui travaillent à temps partiel ou font les courses. Vous devriez l'avoir remarqué si vous le faites. De même les familles monoparentales sont plus souvent composées d'une femme et de ses enfants et pas d'un homme et ses enfants. Nulle question de valeur mais d'objectivité. Voir le monde du petit bout de votre lorgnette déformée ne le fera pas avancer. Il reste encore beaucoup, beaucoup à faire avant un semblant d'égalité et ce sont souvent les femmes qui occupent les emplois les moins rémunérés et les plus difficiles en temps partiels ou horaires décalés.
Arrêtez d'argumenter en citant un sexe, la mention est inutile et ça nuit à la crédibilité de votre propos.
Mon petit bout de lorgnette essaie de vous dire qu'il se fiche bien de ce que les gens qui réfléchissent à leur mobilité ont entre les jambes, à part si on parle de femme enceinte, de femme allaitante, de menstruation, je ne vois plus trop le rapport avec le sexe. Mais bon, je vous pardonne vous avez sûrement dû être influencé par le picto de l'emplacement poussette dans les bus, qui fait apparaître clairement une femme, comme quoi, je suis bien seul avec mes convictions.
Dans cette conversation, je recommande de regarder cette vidéo du grand Nancy : https://www.youtube.com/watch?v=MDcBfqyaOHc
qui montre que les voitures sont surtout utilisées par les hommes et les plus riches. Les femmes, qui, en effet, sont encore très nombreuses à faire les trajets pour déposer les enfants à l'école, à faire les courses, se déplacent plus à pieds. Et il y a beaucoup de captifs des transports en commun, qui ne peuvent pas utiliser la voiture.
Il y a donc des clichés (on va faire des pistes cyclables pour les bobos à vélo) et des études sociologiques qui montrent une réalité plus complexe !
Effectivement vous êtes bien le seul à parler de sexe ici, (relisez-vous) et à vous prendre pour le nombril du monde. Au fait depuis quand Brive la Gaillarde est-elle en Meurthe et Moselle? Je vous pardonne car visiblement vous parlez sans réfléchir ou alors sous influence (alcool, drogue?) vu l'incohérence de vos propos.
prendre une voiture pour venir travailler au sein de la métropole n'est pas toujours un choix et peut aussi être LA SEULE solution pour venir travailler depuis la campagne
la campagne n'est donc pas un choix non plus ?
Personnellement, j'ai dû choisir entre vivre à la campagne en me rendant dépendant de la voiture, et vivre en ville et me séparer d'une voiture de plus en plus coûteuse et pointée du doigt pour ses méfaits. Ma conscience et mes prédictions ont fait le choix, j'ai adapté toute ma vie depuis des années pour me passer d'une voiture.
Moi aussi j'aurais aimé que mes enfants gambadent dans les prés, puissent jouer au ballon dans la rue, faire du vélo pour aller voir les copains au village d'à côté....mais je sais bien que la "campagne" n'est plus celle que j'ai connue...la voiture aussi y est reine. Il suffit de se rendre à Maron pour voir que les piétons ont été dégagés des trottoirs pour y stocker des voitures à perte de vue.
Un choix fait régulièrement suite à un non choix. Alors non, je n'habite pas à la campagne par choix ! Je n'étalerai pas ma vie sur ce site . Je préfère faire appel à votre imagination....
Bien cordialement ,
Conversation avec VI
Si l'économie pouvait être tournée comme les pédales d'un vélo.... est-ce bien ça le but?
Sinon les loyers ont été excessifs depuis bien longtemps mais ça n'a pas empêché les entreprises/magasins de s'installer à Nancy à l'époque.
A l'époque...et qu'en reste-t-il? Qu'en restera--il quand il ne sera plus possible de venir au restaurant, au cinéma, faire des achats dans la métropole? A Paris les commerçants ferment boutique faute de clients et ce n'est pas du qu'au confinement.
Conversation avec Plume
La création d'une piste cyclable nécessite toujours un temps d'adaptation, c'est en voyant des pistes cyclables sécurisées que les gens modifient leurs habitudes et décident de se déplacer à vélo plutôt qu'en voiture. Par exemple la piste cyclable rue Jeanne d'Arc est beaucoup plus empruntée aujourd'hui qu'à ses débuts. Enfin, sur le principe, l'argument "2-3 cyclistes par heure" est un non-sens: supprime-t-on les petites routes de campagne qui ne voient passer que 2-3 voitures par jour?
Sur le même principe: supprime-t-on des routes qui voient passer milliers d'automobilistes par jour? Faut-il que les gens changent leurs "habitudes" puisque certains l'ont décidé à leur place? C'est un non-sens.
Les routes dont vous parlez n'ont pas été supprimées mais le nombre de voies à été réduit. Donc non, on ne supprime pas des routes qui voient passer des milliers (centaines ?) d'automobilistes par jour, on les rend plus sûres pour tout le monde.
ancienneté ≠ légitimité. Le non sens c'est plutôt de vouloir continuer le tout bagnole alors que ça pollue, ça prend de la place, ça coûte cher aux collectivités et ça n'est que rarement le transport le plus efficace en ville.
Vous avez lu mon message en diagonale. C'est une autre personne qui parle de suppression.
Il faudrait avoir des compteurs de vélo comme à Paris : https://compteurs.parisenselle.fr/
On voit qu'il y a des milliers voire plus de 10 000 passages par jour sur les pistes cyclables. Pour comparaison, le périphérique avec ses 8 voies de circulation, c'est 100 000 passages par jour à certains endroits. Ramené à largeur égale (3,5 mètres ou 35 mètres), les pistes cyclables parisiennes voient passer autant de flux que le périphérique.
On gagnerait à avoir des chiffres à Nancy.
Vous parlez de quelques voies cyclables par beau temps? Car on les voit aussi souvent bien vides sous la pluie et Paris n'est pas Nancy. Pas de grandes artères traversantes, de rues larges, et quelques belles ascensions qui épuisent même les trams. Allez donc de Malzéville à Brabois en vélo en hiver sous la pluie.
C'est précisément pour éviter ce genre de poncif que ce serait bien d'avoir des chiffres. L'association Eden avait entamé ce travail sur l'axe rue Jeanne d'Arc il me semble.
Il faut parler de partage de la route mais pas de supprimer la circulation automobile comme à Paris dont on voit les résultats. Fermeture des commerces, déplacement et aggravation des embouteillages et augmentation de la pollution qui d'ailleurs ne vient pas que de la circulation loin s'en faut. Sinon comment expliquer des pics de pollution en plein confinement avec 90% de la circulation envolée? Et des pistes cyclables faites un peu partout congestionnant la circulation automobile qui restent vides quand il pleut ou l'hiver. Il faudrait peut être repenser la circulation avec des voies spécialisées lorsqu'elles ne permettent pas le partage pour toutes les catégories de véhicules et cesser de raisonner tout vélo ou tout électrique en l'état actuel des transports publics (maillage, fréquence surtout en vacances scolaires et en dehors de 8h-18h) de l'absence de parking relais aux portes de la métropole et de nombre de places.
Conversation avec Damien Cornu
"Il n'y a pas de mobilité sans voiture" : dans le grand Nancy, c'est moins de 50% des trajets qui sont faits en voiture (enquête 2013 : https://www.agencescalen.fr/files/Aduan/Etudes/EMD_CUGrandNancy-Aduan.pdf). Il reste donc un peu plus de 50% qui sont faits sans voiture, surtout à pieds et un peu en transport en commun.
Si on regarde une rue classique, pourtant, en coupe, avec 3 mètres de trottoir, 5 pour les voitures garées et 6 ou 7 pour celles en déplacement, cela fait 80% de l'espace pour les voitures pour moins de 50% des déplacements.
Pour le moment, le vélo ne représentait que 1,3% des déplacements en 2013. Mais la place qu'on lui accorde en ville est certainement plus petite encore. Mais nos voisins strasbourgeois (sur l'intégralité de la métropole, pas uniquement sur la ville) arrivent à 11% de part modale du vélo. C'est tout à fait possible à Nancy. Et ce ne seront plus que 2 vélos que vous allez croiser !
Merci pour toutes ces infos.
50% des trajets en voiture, si toutefois les chiffres sont bons, prouvent que les Nancéiens se déplacent en voiture lorsque cela est vraiment nécessaire et pas par habitude ou par plaisir comme certains l'affirment.
Quant à nos voisins, vu le nombre d'habitants et la superficie, comparaison entre Nancy et Strasbourg ne serait pas correcte.
N'étant pas contre les vélos par principe, je pense que chacun a le droit de décider quel mode de transport il/elle doit choisir. Si la ville estime que le nombre de voitures est trop élevé, option "favoriser" au lieu "d'interdire" serait plus judicieuse.
La métropole de Strasbourg fait 337 km2. Celle du Grand Nancy, celle de Nancy 142 km2, donc la métropole de Strasbourg est 2,5 fois plus étendue, avec une population 2 fois plus importante. Nancy est plus dense et plus petite, ce qui est justement ce qui permet de favoriser les trajets en vélo.
La part modale de la voiture est passée dans cette agglomération de 53 à 37%, preuve que l'on peut diminuer les déplacements en voiture.
En fait, le souci est qu'avec une ville avec un espace public limité, si on veut favoriser un mode de transport, il faut en défavoriser un autre. C'est ce qu'a fait Strasbourg et désormais de nombreuses villes depuis des années.
Source pour les parts modales : https://www.rue89strasbourg.com/enquete-mobilites-2019-161005
L'idée est louable mais comparons aussi les réseaux de transport, leur fréquence, leur maillage, le nombre et l'emplacement de parking-relais, la planéité de l'agglomération. Combien de temps a mis Strasbourg pour offrir des alternatives à l'automobile? Alors qu'à Nancy on commence par interdire avant de réfléchir aux solutions pour les personnes qui habitent hors de la métropole voire dans la métropole mais ne bénéficient pas d'un réseau de transport disponible à toute heure avec des fréquences courtes et des correspondances rapides.
Très bien dit. Favoriser, inciter plutôt que pénaliser, réprimer.
Mais cela implique de développer rapidement des alternatives pour éviter la voiture chaque fois qu'elle n'est pas la solution la plus pertinente. Vélo, trottinette, marche ou autre pour de courts trajets en ville, transports en commun lorsqu'ils y en a et n'impliquent pas d'attendre 1 heure celui qui suit celui qu'on a manqué etc. C'est une réflexion de fond qui doit précéder les décisions et tenir compte des contraintes personnelles et de la situation des plus pauvres qui n'ont d'autre choix que de vivre "hors les murs" et de venir y travailler.
Ces chiffres changent rapidement si on prend en compte le nombre de personnes qui viennent travailler à Strasbourg. Inutile de commander une étude à 300K pour voir la différence.
Par contre, les "65% des déplacements de moins de 1 km sont réalisés à pieds" (selon l'étude) restent incompréhensibles. Qui sont ces gens qui font des trajets de moins de 1 km et à quoi ça sert? Combien de personnes ont été interviewés? Quelles sont leurs activités professionnelles, personnelles etc?
Si vous voulez vraiment avoir les réponses à vos questions, il y a un lien dans l'article vers l'enquête, qui indique :
"6 312 personnes de 5 ans et plus, enquêtées sur 10 semaines (hors vacances scolaires) sur le premier semestre 2019" avec une méthodologie définie au niveau national par le CEREMA pour favoriser les comparaisons dans le temps et entre villes des résultats.
Et oui, dans une ville où tout est fait pour la voiture, beaucoup de gens l'utilisent pour des petites distances (cf l'enquête de l'INSEE : https://www.insee.fr/fr/statistiques/5013868 : 50% font des trajets de moins de 1km en voiture en France).
École, commerces de proximités (boulangeries, épiceries...), médecin de quartier, aller chez des amis...
C'était une question rhétorique.
Et c'est bien connu que Strasbourg est dans une cuvette avec d'importantes côtes à monter, que ses parking-relais sont tout petits et sont situés à l'intérieur de la zone d'exclusion (comme Brabois et Essey pour la Métropole) et donc que les automobilistes laissent leur voiture en rase campagne pour rejoindre à pied le transport en commun le plus proche? Et si avant de punir les plus pauvres, ceux qui n'ont pas les moyens d'habiter en ville ni de changer de véhicule tous les 4 ans on commençait par mettre le cadre offrant une réelle alternative? Comment les auxiliaires de vie, femmes de ménage, infirmières vont elles venir travailler lors des pics de pollution leur interdisant de se rendre sur leur lieu de travail (ou de patient en patient) ou même de laisser leur véhicule dans un parking relais en plein dans la zone d'exclusion?
Conversation avec Maxime Pisano
Bonjour,
Je permets de reprendre quelques éléments :
"Réduire la voie de circulation pour voitures, comme cela a été fait rue de Verdun, rue de Boudonville, avenue de la Libération, ne fait qu’augmenter le nombre de bouchons à l’heure de pointe." Parce qu'auparavant vous trouviez que c'était fluide dans ce secteur ? Le problème n'est pas la réduction de la place pour les voitures, mais leur trop grand nombre. Le parking relais à la Sapinière est un début de réponse, mais je pense qu'on peut s'accorder sur le fait qu'il est encore imparfait pour être convaincant. Mais ce ne sont pas les vélos le problème ici.
"Fuite de magasins et entreprises encore présents au centre-ville, est-ce le fameux projet de Mobilité?" Regardons ce qui a été fait ailleurs : partout où les mobilités dites douces ont pris plus de place, le commerce de centre-ville a été impacté de façon bénéfique.
Bonjour,
Auparavant c'était plus fluide que maintenant.
En ce qui concerne le nombre de voitures et les parking relais, le Luxembourg avec ses transports en commun gratuits pourrait servir d'exemple. Favoriser au lieu d'interdire.
Quant aux commerces au centre-ville, je sais comment cela va impacté mon travail et ce n'est pas du tout de façon bénéfique. Un autre exemple: Darty, Maisons du monde, GoSport etc.
Qui vous parle d'interdire ? Les seuls véhicules interdits dans Nancy ne le seront que pendant les pics de pollution et que s'ils sont les plus polluants.
https://actu.fr/grand-est/nancy_54395/les-premieres-rues-du-centre-ville-pietonisees-et-sans-voitures-a-nancy-des-2021_36233473.html
C'est comme cela que cela a été présenté à Paris. On voit ce que c'est devenu. Ne soyons pas naïfs. Et si pollution il y a ne confondons pas vitesse et précipitation, négation et dogmatisme.
Ce n'est pas ce que disent les commerçants à Paris.
A Nancy non plus.
Ouf, heureusement que vous connaissez tous les commerçants de Paris.
Sinon pour être un peu sérieux : https://www.cerema.fr/system/files/documents/2017/06/06-UVT-ZdRIdF-commerces.pdf&ved=2ahUKEwj4hsab3vnwAhWtBWMBHTFfB-cQFjAFegQIFBAC&usg=AOvVaw2g8pNRSgcPMQp0wZEjMWB5
Au temps pour moi, le bon lien. https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://www.cerema.fr/system/files/documents/2017/06/06-UVT-ZdRIdF-commerces.pdf&ved=2ahUKEwj4hsab3vnwAhWtBWMBHTFfB-cQFjAFegQIFBAC&usg=AOvVaw2g8pNRSgcPMQp0wZEjMWB5&cshid=1622664075498
J'y ai vécu plusieurs décennies et j'y retourne encore. Renseignez-vous vous verrez que la plupart pleurent aujourd'hui. Même les touristes de province n'y viennent plus aussi souvent qu'avant. Et encore Paris intra-muros bénéficie d'un grand réseau de transport tant qu'on n'a pas besoin d'aller d'une banlieue à une autre ou de circuler aux heures de pointes.
Conversation avec heili
pourquoi vouloir supprimer la voiture dans la métropole je croyais que nous étions en démocratie ors le but est exclusion des automobilistes surtout ceux qui viennent des communes éloignées et mal desservie par les transport en commun de la métropole .le vélo c'est bien une idée de bobo .NANCY c'est la lorraine le temps n'est pas toujours au beau fixe NANCY ce n'est pas Strasbourg ou Amsterdam NANCY est une ville avec beaucoup de cotes( rue de colline de la côte de la libération de Boufflers st dizier etc.. )de faux plan exemple rue st jean bref à plus de 70 ans c'est exclusion merci de proposer des moyens de déplacements plus réaliste la voiture permet d'arriver facilement sur la ville mais ce qu'il manque c'est des moyens de stationnement je paie des impôts à la métropole alors je pense logique de pouvoir avoir accès à la ville sans cela nous n'avons plus de possibilité de consulter des spécialistes de pouvoir avoir accès à des magasins spécialisés
Privilégiés se déplaceront en voitures et nous en transport en commun.C'est ça le fameux plan "Immobilité". Curieux de voir celui qui arrivera à faire toute avenue de la Libération ou la côte du Haut du Lièvre à vélo.
Personne ne veut supprimer la voiture. Les cyclistes et piétons demandent plutôt le PARTAGE de la route.
Libre à vous de venir en voiture à Nancy si vous le souhaitez et pensez ne pas pouvoir faire de vélo. Justement, plus il y aura de personnes qui pourront utiliser un mode de transport différent (marche, vélo, transports en commun), plus le trafic automobile se fluidifiera.
Voilà du bon sens mais hélas il est souvent oublié par les ayatollahs du vélo. Le vélo est inadapté pour venir travailler à la sapinière quand on habite Lupcourt par exemple. Vous oubliez (volontairement?) les 2 roues motorisés? 10% d'automobilistes passant au 2 RM c'est 40% d'embouteillages en moins (Université de Louvain). Mais pour ramener une grande TV ou un frigo le 2 RM n'est pas adapté et il faut alors opter pour la voiture voire le petit utilitaire. La marche aussi bien sûr selon le temps, la distance et le parcours, l'âge et la santé.
Conversation avec François
Techniquement, c'est plutôt vrai, des chercheurs de Dijon ont modélisé les émissions de CO2 par rapport à la vitesse des voitures et c'est aux alentour de 30km/h et 70km/h que l'émission de particules est la plus faible. ==> peut être passer les gros axes à 70km/h et la ville à 30km/h
Après, il est vrai qu'elle est beaucoup trop utilisée et qu'un grand nombre de déplacements qui sont fait avec elle sont inférieur à 3 km.
Le problème est davantage dans l'aménagement du territoire, alors que Rives de Meurthe s'urbanise, elle n'est pas la seule, Tomblaine, Fléville, Seichamps et d'autres communes créent de nouvelles banlieues moins denses, ou l'usage d'autres modes de transports et très difficile. Par ailleurs des très grosses structures comme les CORA génèrent beaucoup de déplacements et nuisent à l'attractivité du centre-ville.
En 2020 le nombre de véhicules électriques en Europe a triplé par rapport à l'année 2019 https://pro.largus.fr/actualites/voitures-electriques-les-chiffres-cles-dans-le-monde-10398397.html L'argument évoquant les émissions donc n'est plus fiable car les chiffres grimpent progressivement.
En ce qui concerne le trafic "généré" par CORA, faudrait-il obliger les gens de pousser leurs voitures jusqu'au centre commercial? Moins de nuisance et plus d'athlètes dans la rue. Utile et agréable.
Les pousser peut-être car bientôt EDF ne sera plus en mesure d'assurer une production suffisante pour permettre d'assurer à la fois le chauffage tout électrique voulu par les Verts, et le rechargement de sa voiture électrique dans la nuit (si on habite une maison. En immeuble on fait comment?) l'hiver avec peu d'ensoleillement ou de vent.
Réduire la place de la voiture, c'est rendre la ville plus agréable notamment pour faire son shopping ou boire un café en terrasse, cela a un effet positif sur le commerce. Renseignez-vous sur Strasbourg par exemple.
Conversation avec BVNT
Nancy appartient aux nancéiens qui y vivent.
Ceux qui "vivent à la campagne" n'y voient que le commerce, mais une ville n'est pas un magasin géant.
Si on a cette impression, c'est bien parce que ça a toujours été considéré comme tel.
Hors une ville peut être attractive de bien d'autres façon, car les habitants ont aussi besoin de culture, d'animation, de pouvoir admirer l'architecture, flâner, se rencontrer. Et tout ça, la voiture les en empêche en rendant les rues désagréables et polluées.
"La campagne" a perdu ses médecins, ses bureaux de poste, sa boulangerie, sa supérette, et son bureau de tabac, et même sa culture, ses clubs sportifs...et au final toute son attractivité : la faute à quoi ? A ses habitants qui ont préféré à un moment prendre leur voiture et faire 10-20km pour faire leurs courses "un peu moins chères". Il va falloir songer à faire vivre votre campagne, mais pour ça, il faut s'investir et pas seulement y dormir.
Quant à ceux qui travaillent à Nancy, je suis bien peiné pour eux, mais c'est à votre employeur de réfléchir aux moyens donnés à ses salariés de se rendre sur leur lieu de travail. Le télétravail est aussi une solution.
Sinon, ne pas hésiter à lui faire remarquer que son emplacement vous contraint à habiter en ville où les logements sont plus chers...donc impact sur le salaire.
Le "choix" de vivre à la campagne devrait tout de même vous poser question par rapport à ce qu'il vous coûte. Etre dépendant d'une voiture aujourd'hui, c'est comme être dépendant à la drogue dure, vous savez que c'est mal, tout le monde vous traque pour vous faire arrêter, ça vous coûte une somme folle mais vous ne pouvez pas vous arrêter. Songez à la désintox avant le point de non retour !
Combien d'employés au sein de la métropole habitent en dehors de cette métropole. À son président de trouver des solutions, alors....
Si je reprends vos mots :
La ville aux citadins, la campagne aux péknos , et la France aux français . Au secooours !!!
Connaissez vous la cohabitation? La fraternité? Une terre partagée entre tous les êtres vivants?
Bon courage à vous !
je veux bien cohabiter, mais quand vous entrez dans une ville, merci de respecter les habitants et leurs règles.
C'est comme les citadins qui partent à la campagne et ne supportent pas le chant du coq ou le son du clocher.
La ville ne devrait pas être synonyme de pollution sonore, visuelle, de violence motorisée, de jungle urbaine. On va plutôt réserver ça aux ZAC qui sont par définition non conçues pour y habiter.
Là où je vous rejoins, c'est que ce ne devrait pas être à chaque citoyen de trouver sa solution. J'aimerais vraiment que chaque foyer puisse être personnellement conseillé pour changer ses habitudes et les rendre plus compatible avec un respect des nouvelles règles. Et évidemment, on se rendrait compte que ça passe par la mise en place d'infrastructures de la part de la métropole, et on est tous d'accord que les transports à Nancy sont une calamité et aucune vision même long terme ne nous laisse entrevoir du mieux.
euh.... dans ma campagne il y a tout : supérette, médecins, tabac, etc. La campagne aussi évolue .... Il suffit de sortir de Nancy pour s'en rendre compte ! La richesse est justement la ville avec la campagne et aussi la campagne avec la ville . L'accès à la ville pour ceux de la campagne et aussi l'accès à la campagne pour les citadins. Partager un territoire, l'aménager pour que tous y trouvent leur place avec leur moyen de déplacement possible à chacun, même si c'est la voiture !...
Bonjour,
Cycliste au quotidien, j'apprécie grandement les quelques efforts qui ont été faits pour nous créer des espaces de circulation dédiés. Et vous devriez vous en réjouir aussi, notamment en vous appuyant sur les exemples que vous citez. Sur ces axes en pente, un cycliste va ralentir le flux automobile. Le mettre sur une voie dédiée permet de le dépasser en sécurité. Pour remonter la rue Lebrun à Nancy, je me fais quotidiennement frôler par des automobilistes impatients qui me mettent en danger et ne respectent pas le CdR (1m d'écart pour dépasser). Avoir une voie cyclable dédiée éviterait cette mise en danger qui provoque des morts fréquemment en France.
Quand à la fuite des magasins, on peut aussi et surtout la mettre sur le dos des zones commerciales en périphérie qui sont faciles d'accès en voiture. Vous pourrez transformer Nancy en parking géant gratuit que les extérieurs s'arrêteront plutôt à Houdemont pour faire leurs courses.
Lorsque la ligne 2 fut créée. Les boulevards de Scarpones et Albert 1er ont accueillis une voie de bus. Beaucoup disait que la suppression de la 2x2 allait amplifier les bouchons.
Pourtant c'est l'inverse qui c'est produit : la ligne de bus étant régulière (1 bus toutes les 7 minutes) et avec une voie de bus (plus rapide), la ligne a connu un succès et la circulation sur cet axe a baissé.
Pour que cela fonctionne, il faut donc des transports en commun efficace (rapide et régulier), ainsi cela permet de se déplacer rapidement pour pas chère avec un bus sans créer d'avantage de bouchon.
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