Assises de la mobilité
Une démarche de concertation jusqu'à l'automne 2021
Voies Réservées aux Véhicules à Occupation Multiple (le covoiturage)
La métropole fait face à un véritable défi d'amélioration de la qualité de vie de ses habitants sur deux points : la congestion des centres-villes, notamment aux heures de pointes, et la pollution générée par le trafic.
Souvent pointé du doigt en tant que responsable, l'automobiliste n'a pas d'autre choix que de subir des restrictions et des interdictions de plus en plus imposantes qui ne règlent globalement pas le problème de fond.
Souvent pointé du doigt en tant que responsable, l'automobiliste n'a pas d'autre choix que de subir des restrictions et des interdictions de plus en plus imposantes qui ne règlent globalement pas le problème de fond.
Les mesures punitives n'ont que peu d'effet sur les problèmes à régler. L'utilisateur courbe de plus en plus le dos (jusqu'à quand ?) face aux nouvelles contraintes parce qu'il vous le dira : il n'a pas d'autre choix. Et à force, quand il ne pourra plus se rendre au centre ville, il ne viendra tout simplement plus et ira vivre/travailler ailleurs.
Sur la métropole, il y a 1300 places en parking relais. Pour 100 000 déplacements par jour. Difficile de demander aux usagers d'abandonner leur voiture.
Sur la métropole, il y a 1300 places en parking relais. Pour 100 000 déplacements par jour. Difficile de demander aux usagers d'abandonner leur voiture.
Et si une solution efficace était déjà en place ailleurs ?
En Amérique du Nord, en Belgique, ou même à Bordeaux, des voies réservés au covoiturage existent sur certaines routes avec des règles d'utilisation strictes.
En Amérique du Nord, en Belgique, ou même à Bordeaux, des voies réservés au covoiturage existent sur certaines routes avec des règles d'utilisation strictes.
Le dispositif parait pourtant simple à mettre en place, pour un coût proche de zéro car les infrastructures existent déjà et n'ont pas besoin d'être modifiées. Il suffirait d'autoriser les véhicules ayant plus de trois passagers à utiliser les voies de bus. Les rues et avenues de nos villes possédant 2 ou 3 voies pourraient accueillir le même dispositif en autorisant la circulation sur l'une d'elles à la même condition. Un nouveau panneau et un marquage au sol spécifique indiquerait ces zones de covoiturage et une campagne de sensibilisation organisée conjointement avec la ville et les forces de l'ordre expliquerait cette nouveauté aux usagers.
Diviser la circulation par 4
Si vous observez le trafic à Nancy, vous n'aurez pas à rester sous la pluie bien longtemps pour faire le constat : 9 voitures sur dix n'ont qu'un seul occupant.
En libérant une voie pour le covoiturage en ville, on favorise la pratique, on fluidifie la circulation et, en supprimant des voitures en ville, on réduit dans le même temps la pollution. En réduisant le nombre de voitures en ville, la suppression d'une voie de circulation sur les grands axes n'est alors plus un problème et devient une solution avec trois avantages directs : réduire la congestion, encourager le covoiturage et raccourcir les temps de déplacements.
Si vous observez le trafic à Nancy, vous n'aurez pas à rester sous la pluie bien longtemps pour faire le constat : 9 voitures sur dix n'ont qu'un seul occupant.
En libérant une voie pour le covoiturage en ville, on favorise la pratique, on fluidifie la circulation et, en supprimant des voitures en ville, on réduit dans le même temps la pollution. En réduisant le nombre de voitures en ville, la suppression d'une voie de circulation sur les grands axes n'est alors plus un problème et devient une solution avec trois avantages directs : réduire la congestion, encourager le covoiturage et raccourcir les temps de déplacements.
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Conversation avec Damien Cornu
En plus des points déjà évoqués par Sébastien, j'ajoute que les voies bus, très peu nombreuses à Nancy, ne peuvent constituer une solution. En revanche, le commentaire sur les voitures qui compte 9 fois sur 10 un seul occupant me fait dire que la solution est proche : si on passe à 2 occupants, on libère près de 50% du trafic automobile et il n'est plus indispensable de s'approprier les espaces pour les bus et vélos.
Pourquoi ne pas restreindre l'accès à des zones de la villes aux voitures avec un seul passager ?
Pour le moment, vu le taux de remplissage des parkings relais, ce n'est pas la quantité de places qui fait défaut, plutôt qu'il reste plus simple de se déplacer en voiture partout que de la laisser aux portes de la ville.
les parkings relais restent vides car ils sont situés trop loin des lieux d'arrivées, et aussi cela ajoute trop de temps de trajet et en plus, sans moyen simple et pratique pour se déplacer !
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