Assises de la mobilité
Une démarche de concertation jusqu'à l'automne 2021
Il n’y a pas de mobilité sans voitures
Réduire la voie de circulation pour voitures, comme cela a été fait rue de Verdun, rue de Boudonville, avenue de la Libération, ne fait qu’augmenter le nombre de bouchons à l’heure de pointe. Par conséquent, plus de pollution à cause de moteurs tournant à l’arrêt et surtout plus de temps pour les trajets travail. Si c’est pour faciliter les déplacements de 2-3 cyclistes par heure, cela ne sert à rien.
Fuite de magasins et entreprises encore présents au centre-ville, est-ce le fameux projet de Mobilité?
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Conversation avec VI
Merci pour toutes ces infos.
50% des trajets en voiture, si toutefois les chiffres sont bons, prouvent que les Nancéiens se déplacent en voiture lorsque cela est vraiment nécessaire et pas par habitude ou par plaisir comme certains l'affirment.
Quant à nos voisins, vu le nombre d'habitants et la superficie, comparaison entre Nancy et Strasbourg ne serait pas correcte.
N'étant pas contre les vélos par principe, je pense que chacun a le droit de décider quel mode de transport il/elle doit choisir. Si la ville estime que le nombre de voitures est trop élevé, option "favoriser" au lieu "d'interdire" serait plus judicieuse.
La métropole de Strasbourg fait 337 km2. Celle du Grand Nancy, celle de Nancy 142 km2, donc la métropole de Strasbourg est 2,5 fois plus étendue, avec une population 2 fois plus importante. Nancy est plus dense et plus petite, ce qui est justement ce qui permet de favoriser les trajets en vélo.
La part modale de la voiture est passée dans cette agglomération de 53 à 37%, preuve que l'on peut diminuer les déplacements en voiture.
En fait, le souci est qu'avec une ville avec un espace public limité, si on veut favoriser un mode de transport, il faut en défavoriser un autre. C'est ce qu'a fait Strasbourg et désormais de nombreuses villes depuis des années.
Source pour les parts modales : https://www.rue89strasbourg.com/enquete-mobilites-2019-161005
L'idée est louable mais comparons aussi les réseaux de transport, leur fréquence, leur maillage, le nombre et l'emplacement de parking-relais, la planéité de l'agglomération. Combien de temps a mis Strasbourg pour offrir des alternatives à l'automobile? Alors qu'à Nancy on commence par interdire avant de réfléchir aux solutions pour les personnes qui habitent hors de la métropole voire dans la métropole mais ne bénéficient pas d'un réseau de transport disponible à toute heure avec des fréquences courtes et des correspondances rapides.
Très bien dit. Favoriser, inciter plutôt que pénaliser, réprimer.
Mais cela implique de développer rapidement des alternatives pour éviter la voiture chaque fois qu'elle n'est pas la solution la plus pertinente. Vélo, trottinette, marche ou autre pour de courts trajets en ville, transports en commun lorsqu'ils y en a et n'impliquent pas d'attendre 1 heure celui qui suit celui qu'on a manqué etc. C'est une réflexion de fond qui doit précéder les décisions et tenir compte des contraintes personnelles et de la situation des plus pauvres qui n'ont d'autre choix que de vivre "hors les murs" et de venir y travailler.
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