Assises de la mobilité
Une démarche de concertation jusqu'à l'automne 2021
Il n’y a pas de mobilité sans voitures
Réduire la voie de circulation pour voitures, comme cela a été fait rue de Verdun, rue de Boudonville, avenue de la Libération, ne fait qu’augmenter le nombre de bouchons à l’heure de pointe. Par conséquent, plus de pollution à cause de moteurs tournant à l’arrêt et surtout plus de temps pour les trajets travail. Si c’est pour faciliter les déplacements de 2-3 cyclistes par heure, cela ne sert à rien.
Fuite de magasins et entreprises encore présents au centre-ville, est-ce le fameux projet de Mobilité?
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Conversation avec Damien Cornu
"Il n'y a pas de mobilité sans voiture" : dans le grand Nancy, c'est moins de 50% des trajets qui sont faits en voiture (enquête 2013 : https://www.agencescalen.fr/files/Aduan/Etudes/EMD_CUGrandNancy-Aduan.pdf). Il reste donc un peu plus de 50% qui sont faits sans voiture, surtout à pieds et un peu en transport en commun.
Si on regarde une rue classique, pourtant, en coupe, avec 3 mètres de trottoir, 5 pour les voitures garées et 6 ou 7 pour celles en déplacement, cela fait 80% de l'espace pour les voitures pour moins de 50% des déplacements.
Pour le moment, le vélo ne représentait que 1,3% des déplacements en 2013. Mais la place qu'on lui accorde en ville est certainement plus petite encore. Mais nos voisins strasbourgeois (sur l'intégralité de la métropole, pas uniquement sur la ville) arrivent à 11% de part modale du vélo. C'est tout à fait possible à Nancy. Et ce ne seront plus que 2 vélos que vous allez croiser !
Merci pour toutes ces infos.
50% des trajets en voiture, si toutefois les chiffres sont bons, prouvent que les Nancéiens se déplacent en voiture lorsque cela est vraiment nécessaire et pas par habitude ou par plaisir comme certains l'affirment.
Quant à nos voisins, vu le nombre d'habitants et la superficie, comparaison entre Nancy et Strasbourg ne serait pas correcte.
N'étant pas contre les vélos par principe, je pense que chacun a le droit de décider quel mode de transport il/elle doit choisir. Si la ville estime que le nombre de voitures est trop élevé, option "favoriser" au lieu "d'interdire" serait plus judicieuse.
La métropole de Strasbourg fait 337 km2. Celle du Grand Nancy, celle de Nancy 142 km2, donc la métropole de Strasbourg est 2,5 fois plus étendue, avec une population 2 fois plus importante. Nancy est plus dense et plus petite, ce qui est justement ce qui permet de favoriser les trajets en vélo.
La part modale de la voiture est passée dans cette agglomération de 53 à 37%, preuve que l'on peut diminuer les déplacements en voiture.
En fait, le souci est qu'avec une ville avec un espace public limité, si on veut favoriser un mode de transport, il faut en défavoriser un autre. C'est ce qu'a fait Strasbourg et désormais de nombreuses villes depuis des années.
Source pour les parts modales : https://www.rue89strasbourg.com/enquete-mobilites-2019-161005
L'idée est louable mais comparons aussi les réseaux de transport, leur fréquence, leur maillage, le nombre et l'emplacement de parking-relais, la planéité de l'agglomération. Combien de temps a mis Strasbourg pour offrir des alternatives à l'automobile? Alors qu'à Nancy on commence par interdire avant de réfléchir aux solutions pour les personnes qui habitent hors de la métropole voire dans la métropole mais ne bénéficient pas d'un réseau de transport disponible à toute heure avec des fréquences courtes et des correspondances rapides.
Très bien dit. Favoriser, inciter plutôt que pénaliser, réprimer.
Mais cela implique de développer rapidement des alternatives pour éviter la voiture chaque fois qu'elle n'est pas la solution la plus pertinente. Vélo, trottinette, marche ou autre pour de courts trajets en ville, transports en commun lorsqu'ils y en a et n'impliquent pas d'attendre 1 heure celui qui suit celui qu'on a manqué etc. C'est une réflexion de fond qui doit précéder les décisions et tenir compte des contraintes personnelles et de la situation des plus pauvres qui n'ont d'autre choix que de vivre "hors les murs" et de venir y travailler.
Ces chiffres changent rapidement si on prend en compte le nombre de personnes qui viennent travailler à Strasbourg. Inutile de commander une étude à 300K pour voir la différence.
Par contre, les "65% des déplacements de moins de 1 km sont réalisés à pieds" (selon l'étude) restent incompréhensibles. Qui sont ces gens qui font des trajets de moins de 1 km et à quoi ça sert? Combien de personnes ont été interviewés? Quelles sont leurs activités professionnelles, personnelles etc?
Si vous voulez vraiment avoir les réponses à vos questions, il y a un lien dans l'article vers l'enquête, qui indique :
"6 312 personnes de 5 ans et plus, enquêtées sur 10 semaines (hors vacances scolaires) sur le premier semestre 2019" avec une méthodologie définie au niveau national par le CEREMA pour favoriser les comparaisons dans le temps et entre villes des résultats.
Et oui, dans une ville où tout est fait pour la voiture, beaucoup de gens l'utilisent pour des petites distances (cf l'enquête de l'INSEE : https://www.insee.fr/fr/statistiques/5013868 : 50% font des trajets de moins de 1km en voiture en France).
École, commerces de proximités (boulangeries, épiceries...), médecin de quartier, aller chez des amis...
C'était une question rhétorique.
Et c'est bien connu que Strasbourg est dans une cuvette avec d'importantes côtes à monter, que ses parking-relais sont tout petits et sont situés à l'intérieur de la zone d'exclusion (comme Brabois et Essey pour la Métropole) et donc que les automobilistes laissent leur voiture en rase campagne pour rejoindre à pied le transport en commun le plus proche? Et si avant de punir les plus pauvres, ceux qui n'ont pas les moyens d'habiter en ville ni de changer de véhicule tous les 4 ans on commençait par mettre le cadre offrant une réelle alternative? Comment les auxiliaires de vie, femmes de ménage, infirmières vont elles venir travailler lors des pics de pollution leur interdisant de se rendre sur leur lieu de travail (ou de patient en patient) ou même de laisser leur véhicule dans un parking relais en plein dans la zone d'exclusion?
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